Le moyeu arrière du TT500 est complètement différent du moyeu arrière du XT500.
La principale différence est l'absence d'amortisseur de couple.
Il y a eu deux modèles de flasques:

• avec un tirant de réaction en aluminium pour le bras oscillant en acier
  • ref Yamaha 483-25321-00-98
• avec une rainure de réaction pour le bras oscillant en aluminium
  • ref Yamaha 1W4-25321-00-98

Les mâchoires sont identiques à celle du frein avant du XT500.
Le montage de la couronne est le même que sur le XT500.
L'arbre à cames du levier de frein avant du XT500 se monte parfaitement à la place de celui du TT500. (Voir plus bas)

Flasque modèle monté de 1976 à 1978 avec une tige de réaction fixée sur l'avant du bras oscillant.
Montage identique que sur le XT500, sauf que le tirant est en alu.

La réaction se fait avec une rainure de réaction qui vient dans un plat sur le bras oscillant.
Beaucoup plus rapide pour le montage de la roue.
Après sablage, le magnésium semble en bon état.

Insert en acier sur l'axe de roue.

Insert en acier dans la rainure.
Prévu pour limiter le risque d'usure ou de matage.

Bague d'usure acier bronze.
Ici c'est complètement mort et l'axe est à l'avenant.

La bague une fois sortie.

Usinage d'une bague en bronze.
L'épaulement permettra de combler le logement du feutre de rétention de lubrification qui ne sera pas remonté.

Le plan de la bague et du tampon pour la sortir à la presse sans tout abimer.
Il faudra mettre à minima 2/100^ème de serrage

Montage à la presse avec 3/100^ème de serrage.
Et c'est tout beau tout neuf.

Il y a un insert en acier au niveau de l'axe pour ne pas serrer sur le magnésium. Ici c'est complètement fortement maté, le pourtour du flasque vient frotter sur le moyeu.

Impossible à sortir à la presse ou au choc, même après un chauffe à 150°C.
L'insert doit être brut de fonderie.
Mort pour mort, je vais défoncer l'insert sur la fraiseuse avec la tête à aléser

Bingo! L'insert est bien brut de fonderie.
On voit nettement un bossage de couleur différente.

Plein de petits copeaux … Attention, excessivement inflammables.

Voilà ce qui reste de l'insert. Le centrage n'était pas trop mal …

Attention les fonderies en magnesium vieillissent très mal.
Après sablage, il faut absolument stabiliser le magnésium avant de le peindre.
Pour ça j'ai utilisé un mélange d'acide sélénieux et de sel de sodium.
Ce mélange est utilisé par les restaurateurs d'avion pour traiter les pièces en magnésium.
Après une application au pinceau, le magnésium prend une teinte rougeâtre.
48h de séchage avant application d'une peinture à la bombe classique.

Le levier est en aluminium forgé et mesure 10cm d'entraxe.
Ça fait un peu trop pour du circuit.
A gauche le levier de frein arrière de TY 78 qui ne mesure que 8cm d'entraxe.

Alternative possible, un levier de TY (à gauche).
Celui-ci a un déport de 20mm par rapport à celui du TT qui a un déport de 5mm.

Comme dit précédemment, la bague bronze est morte ainsi que l'axe à cames.
On voit au moins 5/10^e d'usure (voir flèche de gauche).
La référence de cette pièce pour le TT500 n'est plus disponible.
Mais on peut mettre un axe à cames de frein avant de XT.
L'une des différences est l'absence d'une cannelure (voir flèche de droite).

Une autre différence entre l'axe à cames du TT et celui du XT.
Le profil est plus carré sur le TT.
En montant un axe de XT, l'attaque sera plus douce, ce qui n'est pas plus mal.

Une fois monté, le gros avantage est la plus grande rapidité du réglage de chaine.
Il y a aussi moins d'encombrement qu'avec la tige de réaction du modèle précédent.

Le levier d'origine du TT500.
Finalement le levier du TY ici ne passera pas car trop déporté sur la droite.
Ce levier reste une bonne alternative en fonction des configurations de bras oscillant.